Mercredi 25 Novembre 2009
Novembre & Décembre 2009
27 Novembre 2009
Alain
Peyrefitte, un
intellectuel en politique
Il y a 10 ans, le 27 novembre 1999, Alain Peyrefitte, intellectuel, homme politique et écrivain, décédait à son domicile parisien.
« Un très grand Français et un exemple », déclarait Jacques Chirac en apprenant sa mort.
« Il était un des rares hommes publics de ce pays à avoir combiné la vie intellectuelle avec l'action politique et, à ce titre, l'admiration qu'on lui porte doit persister », expliquait en 2003 Jean-Claude Casanova, de l'Académie des sciences morales et politiques.
« Un intellectuel en politique », résume son fils, Benoît Peyrefitte
Normalien et énarque, diplomate, Alain Peyrefitte devint maire de Provins en 1965. Il le restera 32 ans. Les lecteurs de l'hebdomadaire La République de Seine-et-Marne le désigneront « Homme le plus important du XXe siècle en Seine-et-Marne ».
« De tous ses mandats, c'est celui de maire de Provins dont il aura été le plus fier et qui aura le plus compté pour lui », explique Benoît Peyrefitte.
Le titre de porte-parole du général de Gaulle aura également beaucoup compté pour lui. Il fut son ministre durant six ans et son confident plus de dix ans.
Il attendra plus de trente ans pour publier les trois volumes de C'était de Gaulle. « Par respect et par pudeur », assure Benoît Peyrefitte. Parmi la trentaine d'ouvrage publiés, on retiendra aussi Quand la Chine s'éveillera, le monde tremblera sorti en juillet 1973 et vendu à plus de deux millions d'exemplaires.
« Ce fut un choc et un engouement total pour les Français et les Européens à une époque où la Chine était considérée comme un pays pauvre et sous-développé », souligne son fils.
Une messe sera célébrée en sa mémoire dimanche 29 novembre, à 10 h 30, en la basilique Saint-Quiriace à Provins. Le souvenir de sa femme, Monique, et de sa fille, Christel, sera également évoqué. Cette messe sera suivie d'une cérémonie au cimetière de la ville haute.
27 Novembre 2009
Alain
Peyrefitte, un
intellectuel en politique
« Un très grand Français et un exemple », déclarait Jacques Chirac en apprenant sa mort.
« Il était un des rares hommes publics de ce pays à avoir combiné la vie intellectuelle avec l'action politique et, à ce titre, l'admiration qu'on lui porte doit persister », expliquait en 2003 Jean-Claude Casanova, de l'Académie des sciences morales et politiques.
« Un intellectuel en politique », résume son fils, Benoît Peyrefitte
Normalien et énarque, diplomate, Alain Peyrefitte devint maire de Provins en 1965. Il le restera 32 ans. Les lecteurs de l'hebdomadaire La République de Seine-et-Marne le désigneront « Homme le plus important du XXe siècle en Seine-et-Marne ».
« De tous ses mandats, c'est celui de maire de Provins dont il aura été le plus fier et qui aura le plus compté pour lui », explique Benoît Peyrefitte.
Le titre de porte-parole du général de Gaulle aura également beaucoup compté pour lui. Il fut son ministre durant six ans et son confident plus de dix ans.
Trois
volumes consacrés au
général de Gaulle
Il attendra plus de trente ans pour publier les trois volumes de C'était de Gaulle. « Par respect et par pudeur », assure Benoît Peyrefitte. Parmi la trentaine d'ouvrage publiés, on retiendra aussi Quand la Chine s'éveillera, le monde tremblera sorti en juillet 1973 et vendu à plus de deux millions d'exemplaires.
« Ce fut un choc et un engouement total pour les Français et les Européens à une époque où la Chine était considérée comme un pays pauvre et sous-développé », souligne son fils.
Une messe sera célébrée en sa mémoire dimanche 29 novembre, à 10 h 30, en la basilique Saint-Quiriace à Provins. Le souvenir de sa femme, Monique, et de sa fille, Christel, sera également évoqué. Cette messe sera suivie d'une cérémonie au cimetière de la ville haute.
Billet d'humeur blog à part ( 25 novembre 2009 )
BLOG de
Rémy LAUPRÊTRE
Le
Havre, Normandie, France
"La
France n'est pas
une ethnie. Elle est une aventure de civilisation sans cesse
renouvelée. Elle
s'identifie depuis toujours au combat des hommes pour un modèle
qui les exprime
et les élève à la fois".
Alain PEYREFITTE.
Il y a
dix ans disparaissait
Alain Peyrefitte, " un philosophe de la politique plutôt qu'un
homme
politique" comme l'a dit son
biographe Jean-Claude Michaud. Normalien, énarque,
diplomate, ministre, éditorialiste, académicien,...(excusez
du peu!...), cet intellectuel de la politique aura profondément
marqué son
époque. Intellectuellement engagé il n'aura de cesse de
se battre pour ses
idées. Ni passéiste, ni réactionnaire, Alain
Peyrefitte avait la passion
d'apprendre et la volonté de tirer de ses multiples
responsabilités une
réflexion sur la société, la politique et sur
l'histoire. Aussi nous laissera-t'il des
ouvrages qui non seulement auront marqué
son époque mais demeurent incontournables pour qui veut
comprendre le monde des
cinquantes dernières années
du XXièm
siècle: Le Mal français, réflexion sur le
centralisme administratif, Quand la
Chine s'éveillera, l'oeuvre d'un visionnaire, C'était de
Gaulle, ouvrage capital
d'un mémorialiste, La Société de confiance,
comparaison magistrale entre les
pays du Nord protestants et les pays latins catholiques.
Gaulliste,
Alain Peyrefitte l'est devenu par raison, le gaullisme corespondant
à sa vision des choses, à son souçi
de concilier
l'ordre et la liberté. Le centralisme administratif et
l'insécurité ont été
deux thèmes majeurs de ses réflexions. S'il fallait
résumer sa pensée sur ces
deux sujets ô combien toujours d'actualité en 2009, les
deux citations
suivantes peuvent servir de référence:
"Plus
le cadre de la décentralisation est vaste, plus on risque de
retrouver les
phénomènes de télécommande et
d'aliénation qui ont rendu odieuse aux
provinciaux la bureaucratie parisienne".
"Pour
être acceptée comme juste, la loi pénale doit
être prompte, certaine et
adaptée".
Garde
des Sceaux, Alain Peyrefitte a lutté conre
l'insécurité juridique qu'il estimait liée au
corporatisme judiciaire. Auteur
de la loi, très décriée, "Sécurité
et Liberté", il estimait que
"la plupart des laxistes de gauche sont des répressifs qui
s'ignorent et
que les répressifs de droite sont des anarchistes qui
s'ignorent" (Alain
Gérard Slama).
En
conclusion de ces commentaires, un peu hagiographiques je le reconnais,
(quand
on aime, on ne compte pas !!), sur Alain Peyrefitte et son oeuvre, on
ne peut
qu'être d'accord avec Xavier Darcos qui, dans son
éditorial du Figaro du 25
novembre, écrit: "dans le procès usuel fait à la
droite française, et à
l'époque gaullienne en particulier, d'être l'ennemie de
ceux qui pensent,
lisent et écrivent" la vie et l'oeuvre d'Alain Peyrefitte
"prouvent
que le culte de l'esprit n'interdit nullement le combat politique,
fût-il de
droite".
"
Se hisser au plus haut de soi, s'envoler vers l'avenir"
Alain
PEYREFITTE.
"
La grandeur ? C'est le chemin que l'on prend pour se dépasser"
Charles
de GAULLE.
Références
: Eric ROUSSEL, Jean d'ORMESSON, Philippe TESSON, Jean AMOUROUX, Alain-Gérard SLAMA, Jean-Claude MICHAUD,
Xavier DARCOS.
Livres
: Alain PEYREFITTE Parlez, écrivez, agissez
C'était
de Gaulle
Le
Mal français
Quand
la Chine s'éveillera
La
Société de confiance
Rue
d'Ulm
Le
Mythe de Pénélope
Les
roseaux fracassés
Jean-Claude
MICHAUD Alain Peyrefitte (biographie)
BLOG de
Rémy LAUPRÊTRE
Le
Havre, Normandie, France
Magazine de la ville de Provins
Discours de Renaud Donnedieu de Vabres
Ministre de la Culture et de la Communication
Discours de Renaud Donnedieu de Vabres
Ministre de la Culture et de la Communication
Pékin, le 15 septembre 2005
Un
buste d'Alain Peyrefitte
érigé à l'université de Wuhan
China Today
( la Chine au présent ), janvier 2003
Un
buste en bronze d'Alain Peyrefitte, académicien français
(1925-1999) est
maintenant installé dans le campus de l'université de
Wuhan, province du Hubei
en Chine du Centre, en hommage à ce grand ami du peuple chinois.
Le bronze a
été proposé par l'ambassade de Chine en France
avec l'approbation de la famille
de Peyrefitte et réalisé par l'artiste Anne-Marie Gignon-Moretti.
Académicien
et sinologue de renom, Alain Peyrefitte a apporté des
contributions
remarquables au resserrement des liens d'amitié et aux fructueux
échanges
culturels entre la France et la Chine. Dès 1971, il a
visité la Chine et l’a
ensuite fait à 18 reprises et réalisé deux
importantes interviews auprès du
président Jiang Zemin en sa qualité de président
du Comité éditorial du Figaro.
Alain Peyrefitte a publié une vingtaine d'ouvrages de grande
valeur sur la
Chine dont Quand la Chine
s'éveillera.(1973), L'Empire immobile
ou le Choc des
Mondes (1989), La Chine s'est éveillée (1996) , Le Regard
des Anglais et la
Chine d'aujourd'hui et de demain (1998). D'après les critiques
français, ces
livres servent toujours de « précieux guides pour les
générations futures dans
leurs connaissance et compréhension de la Chine ».
Rappelons que Wuhan,
chef-lieu du Hubei et métropole importante en Chine centrale est
le grand
centre actuel des échanges culturels et éducationnel
entre la Chine et la
France.
Un
buste d'Alain Peyrefitte
s'érigera à l'Université de Wuhan.
Homme
politique, Alain Peyrefitte avait assumé de son vivant les
hautes fonctions
dans les gouvernements à l'époque du
Général de Gaulle et de Georges Pompidou
dont plusieurs fois ministre de l'Information, de l'Education, de la
Justice,
de la Culture et de l'Environnement. Il fut également
président des Amitiés France-Chine
à l'Assemblée nationale et président du
Comité
éditorial du Journal « Le Figaro ».
Académicien
et sinologue de renom, Alain Peyrefitte avait apporté des
contributions
remarquables au resserrement des liens d'amitié et aux fructueux
échanges
culturels entre la France et la Chine. Dès 1971, il avait
visité la Chine à 18
reprises et réalisé deux importantes interviews
auprès du président Jiang Zemin
en sa qualité de président du Comité
éditorial du Figaro.
Alain
Peyrefitte a publié une vingtaine d'ouvrages de grande valeur
sur la Chine dont
« Quand la Chine s'éveillera.. »(1973), «
L'Empire immobile ou le Choc des
Mondes » (1989), « La Chine s'est éveillée »(1996) , «
le Regard des Anglais et la Chine d'aujourd'hui et de demain
»(1998) etc.
D'après
les critiques français, ces livres servent toujours de «
précieux guides pour
les générations futures dans leurs connaissance et
compréhension de la Chine ».
Rappelons
que Wuhan, chef-lieu du Hubei et métropole importante en Chine
centrale est le
grand centre actuel des échanges culturels et
éducationnel entre la Chine et la
France.
Le
Quotidien du Peuple, le
13/07/2000
Les
orateurs y partageaient la vue qu'Alain Peyrefitte avait joué un
grand rôle
dans la promotion des relations entre la Chine et la France et
contribué à la
reconnaissance et à la compréhension de la Chine en
Occident.
M.
Zhou Jué, a dit que son
décès était une grande perte
non seulement pour les milieux politique, intellectuel et
médiatique français,
mais aussi pour l'amitié sino-française.
L'Ambassadeur
français à Beijing, Pierre Morel évoqué
l'amour profonde d'Alain Peyrefitte pour
la Chine. "Sans être un sinologue au sens strict du terme, car il
jugeait
ne pas disposer de suffisamment de temps pour se consacrer
sérieusement à
l'apprentissage de la langue chinoise, il a cependant su, plus qu'aucun
sinologue en France, susciter l'intérêt du public
français pour ce grand
pays", a-t-il expliqué.
Benoît
Peyrefitte, fils du regretté, a affirmé qu ce que son
père aimait
particulièrement dans la Chine, c'était peut-être
et surtout qu'elle était un
défi.
Il
a exprimé le souhait que les idées et les livres de son
père contribuent encore
longtemps à une meilleure compréhension de la Chine, et
suscitent chez les
jeunes Français et Occidentaux l'envie de mieux la
connaître, de dialoguer avec
elle et, pourquoi pas, de s'y installer, comme diplomate, chefs
d'entreprises,
enseignants, scientifiques ou historiens...
Alain
Peyrefitte est décédé le 27 novembre dernier.
Homme politique, diplomate,
académicien, il a consacré huit livres à la Chine
dont le premier "Quand
la Chine s'éveillera... le monde tremblera", a eu un
retentissement
mondial.
Octobre/Novembre 2002
23 JUILLET 2000
Par MAX GALLO
Alain Peyrefitte, le scribe du Général.
2 MAI 2002
27 NOVEMBRE 2000
27 NOVEMBRE 2000
27 NOVEMBRE 2000
27 NOVEMBRE 2000
19 FEVRIER 2001
FEVRIER, MARS, AVRIL, MAI 2010
25 Janvier 2010
27 Janvier 2010
10 Novembre 2010
18 Juin 2010
20 Janvier 2010
9 Novembre 2010
Ecouter l'interview :
Ecouter l'extrait :
Le Président de la République, Charles de Gaulle, préside la finale de la Coupe de France de football le 21 mai 1967 en présence de son invité d'honneur, le Premier Ministre du Québec. A sa gauche, Louis Joxe, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, et Alain Peyrefitte, Ministre de l'Education Nationale.
13/14 Février 2011
Le Monde TéléVISIONS / Rubrique Pixel
par Bertrand Le Gendre
ALAIN PEYREFITTE IN MEMORIAM
L'auteur du "Mal français" et de "Quand la Chine..." méritait bien un site.
Ministre de De Gaulle, ministre de Giscard, académicien, auteur de moult best-sellers, Alain Peyrefitte (1925-1999) conjuguait, hauts et bas alternés, l'art de l'écriture et de la politique. L'auteur de Quand la Chine s'éveillera... le monde tremblera (Fayard, 1973) avait été ministre de l'éducation en Mai 1968, pas vraiment un haut. Le normalien à la langue impeccable ne dédaignait pas non plus la polémique, en témoigne Quand la rose se fanera (Plon, 1983), écrit, de dépit, après la victoire du PS en 1981. Certes, la rose s'est fanée, mais elle a quand même tenu quatorze ans, deux septennats. Pourquoi reparler d'Alain Peyrefitte aujourd'hui, qui, longtemps, présida le comité éditorial du Figaro, la maison d'en face? Un peu parce que son fils Benoît, cadre dans le secteur de la communication, lui a consacré un site, Alainpeyrefitte.fr. Surtout parce que ce mausolée numérique rappelle l'époque où les élus avaient leur place Quai Conti à Paris (aujourd'hui ils siègent chez Drucker). L'époque où le train-train de la politique n'interdisait pas la hauteur de vue. L'auteur du Mal français (Plon,1976) et de La Société de confiance (Odile Jacob, 1995) incarne mieux qu'un autre cette espèce, en voie d'extinction, d'hommes d'Etat lettrés.
Peyrefitte n'est pas Tocqueville. Mais il y a du Tocqueville dans Le Mal français, dans son analyse, illustrée de choses vues, de cette «société à irresponsabilité illimitée » à « l'immobilisme convulsionnaire ». De même qu'il y a du Raymond Aron dans La Société de confiance. Ode aux « entreprenants », cet essai, sans doute son plus réussi, érige la confiance en vertu cardinale, en ressort explicatif du dynamisme et de la cohésion des sociétés modernes. Il est toujours d'actualité. Benoît Peyrefitte ne manquait pas de matière pour nourrir son site. On y apprend que les deux parents de l'académicien étaient instituteurs, ses deux grands-pères maçon et gendarme. Et qu'à la table familiale le ministre de De Gaulle imitait celui-ci à la perfection, « bien mieux qu'Henri Tisot ou Thierry Le Luron ».
Butiner Internet, c'est glaner ici et là des anecdotes dont le fils d'Alain Peyrefitte ne fait pas forcément état mais qu'il confirme volontiers. Alain Peyrefitte s'appelait Roger Peyrefitte, comme le sulfureux auteur des Amitiés particulières (1944). Devancé dans la carrière par cet homonyme encombrant, il opta pour Alain. Alain, le philosophe, l'humaniste cartésien. Un modèle.
D'abord diplomate à sa sortie de l'Ecole nationale d'administration, l'ENA, Alain Peyrefitte est élu en 1958 député de Seine-et-Marne. Revenu au pouvoir, l'homme du 18-Juin distingue vite dans ce normalien de 33 ans un espoir du gaullisme renaissant. L'auteur des Mémoires de guerre place les écrivains au-dessus des politiques et Alain Peyrefitte a déjà publié trois livres. L'homme privé n'a rien non plus pour lui déplaire : père de famille nombreuse, converti à sa sortie de la Rue d'Ulm (Paris) au catholicisme... A 36 ans, Alain Peyrefitte est ministre.
De 1959 à 1969, il s'entretient avec de Gaulle en tête-à-tête trois cents fois. Sans compter les conseils des ministres auxquels il assiste. A la sortie, dans la DS qui le reconduit à son ministère, il prend des notes pour restituer au plus près confidences, formules et tirades. Alain Peyrefitte s'était promis d'attendre trente ans avant d'en tirer un livre. Il est mort d'un cancer alors qu'il mettait la dernière main au troisième et dernier tome de C'était de Gaulle (Editions de Fallois-Fayard,1994-2000).
Le Joinville de la République gaullienne a le sens des situations, de la silhouette et de la fresque. L'homme politique était parfois moins heureux. Conservateur malgré son humanisme, il s'était opposé, comme garde des sceaux de Giscard, à l'abolition de la peine de mort. A la même époque, il avait saisi deux fois la justice pour faire condamner Le Monde dont des articles lui avaient déplu. La polémique remonte à trente ans. Il y a prescription.
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ALAIN PEYREFITTE, MON AMI
TVMagazine du Dimanche 5 au Samedi 11 Mars 2000.
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La République de Seine et Marne - Septembre 2000
La République de Seine et Marne - Novembre 2000
The Times - 29 Novembre 1999
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Novembre 2002
Vendredi 6 Septembre 1996
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30 mai 1998
18 novembre 1995
20 octobre 1994
7 avril 2000
27 juin 1998